Résumé
Souriez, vous êtes filmés... Londres, 1984. Voici Winston Smith, employé au Ministère de la Vérité, chargé de réécrire l'histoire afin qu'elle s'accorde avec la version officielle. Voici les télécrans qui diffusent en permanence les messages de propagande et espionnent sans relâche chaque individu. Voici Julia, rencontrée lors des Deux Minutes de la Haine quotidiennes et obligatoires où l'on conspue le Traître Emmanuel Goldstein, qui aura maille à partir, comme Winston, avec la Police de la Pensée. Voici la novlangue qui dépouille le langage de ses inflexions subversives, qui le réduit à un rôle informatif. Et surtout, voici Big Brother, aujourd'hui passé au stade de figure mythique, symbole de la surveillance et de l'oppression totalitaire. 1984, une machine monstrueuse si habilement huilée, qui broie l'homme et les pensées, et que plus rien ne semble pouvoir enrayer. Nous n'en avons pas rêvé, Orwell l'a fait. Espérons qu'il sera le seul.
Critique
J'attendais beaucoup de ce roman d'anticipation et je n'ai pas été déçu. Son succès est amplement mérité. George Orwell, sans rentrer dans les clichés, nous plonge dans un univers totalitaire inspiré notamment du nazisme et du stalinisme où le simple fait de "penser", de rechercher le plaisir, est devenu un crime passible de mort. Malgré le fait que ce roman ait été écrit en 1950, il n'a pas vieilli et reste toujours au goût du jour. La critique de cette société de 1984 est parfois brutale, violente et sombre et paraît très réaliste. D'ailleurs cette histoir prend vraiment aux tripes, et je n'ai pas pu m'empêcher de m'imaginer à la place du héros. Imaginez une société on vous êtes surveiller 24/24H même chez vous, où tous les plaisirs et distractions sont interdits, où les humains deviennent incapables de penser par eux mêmes... ça fait vraiment flipper.
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